(crédit photo: Michela Cuccagna)C'est sous une chaleur écrasante que je me rends de bon pas au Scopitone (ex Paris Paris, tout ce que vous voulez), ancien haut lieu over hype qui maintenant affiche une tête énorme de Bethoveen avec un décore très black et sobre.
Je me suis pour une fois décidée à arriver tard car pas envie d'entendre une énième première partie française sans intérêt et comme tout le monde a préféré aller voir les Drums et We Have Band à la Cigale, je me suis doutée que la salle ne serait pas remplie ! J'arrive donc un peu après l'heure d'ouverture et dans la rue je croise le guitariste des Little Comets. Pas le temps de m'arrêter je file direct dans la salle, je dirais même au bar prendre une bière fraiche tellement l'atmosphère est lourde et moite.
Manque de chance, le premier groupe entame à peine son set et ce fut une fois de plus 30min ennuyeuses à passer... Les mecs ont voulu livrer une espèce de rock un peu heavy... Gros hic: toutes les chansons se ressemblaient, le chanteur avait une voix et une tête antipathique et le son était vraiment loin d'être bon... Je sirote tranquillement ma bière dans un coin tout en checkant twitter sur mon iPod le temps que le groupe veuille bien partir. Donc 30min plus tard ils se décident enfin à arrêter avant de scander "On laisse donc la place au Little Comets qui viennent de Londres" et là dans un gros silence ma voix fuse pour dire "Non de NEWCASTLE"
Bref les 4 jeunots que sont Little Comets débarquent sur la mini scène pour installer et régler tout leur matos. Je me place au premier rang (autant dire je me colle à la scène) en face du guitariste Michael Coles et j'attends (du moins j'essaie) patiemment qu'ils soient complètement prêts. Je dis bonjour à 2/3 connaissances et enfin le set va démarrer ! Bon je poste direct la setlist
Friday Don't Need It
Tricolour
Last Time
Joanna
Mathilda
Her Black Eyes
Isles
Fiancé
Worry
Adultery
One Night In October
Dancing Song
Bonne setlist pour un premier concert ! Bon je connaissais surtout Joanna, Mathilda, Friday don't need it, One Night in October et Adultery !
Le set démarre donc fort avec "Friday don't need it" dont le titre est répété en long en large et en travers tout au long du morceau. Déjà là un sourire vient se scotcher sur mes lèvres pour ne plus partir tout au long du set tandis que mes pieds se mettent doucement mais sûrement à danser !
Grosse surprise aussi: les choeurs ! J'ai toujours été réticente quant aux musiciens qui s''essaient à coller ici et là des choeurs mais je dois dire que dans leur cas, c'est plus que réussi !
2eme grosse surprise: la voix du chaleureux et joyeux Robert Coles ! Je savais qu'elle était assez particulière (raison principale de mon coup de coeur pour ce groupe) mais alors là je fus SCOTCHEE littéralement !
Arrive ma chanson du moment "Tricolour" je ne la connaissais donc pas mais les percus m'ont de suite énormément plus, la rythmique est purement entrainante. S'ensuit "Lost Time" où Rob nous explique que "this song is about my brother Michael who's lost his virginity in a library"... Hummm oui pourquoi pas ! Cette chanson je l'adore, Rob monte avec aisance dans les aigus et les paroles restent facilement en tête, le tout sur une rythmique dansante une fois de plus !
Le temps de retomber dans des chansons aux thèmes un peu moins joyeux avec "Joanna" ! Bon là les choeurs rien à redire, juste magnifique, et j'aime cette manière qu'ils ont de commencé vraiment doucement cette chanson ! Encore une dont les paroles vous restent longtemps en tête ! Arrivent "Mathilda" et "Her Black Eyes", bon j'avoue je ne suis pas ultra fan de ces 2 chansons là, surtout quand le dernier couplet de "Mathilda" est joué de façon très lente, dommage c'est surement le meilleur passage de la chanson. Et "Her Black Eyes", une chanson très soft et assez triste, de quoi se "reposer" un peu avant de réattaquer le set de manière énergique.
Arrive le titre ultra politique "Isles" ! Rob le présente en parlant d'un "new single" qui traite durement des problèmes politiques et financiers de l'Angleterre actuelle. Cette chanson est en effet assez "dure" mais franchement réussi. Encore une chanson qui reste en tête, notamment la fin qui traitent des grosses villes du Royaume Uni et de l'état dans lequel elles se trouvent. Et enfin le set repart sur quelque chose de plus léger et bien dansant avec "Fiancé" ! Dommage que cette chanson ne figure pas sur l'album (mais sur les démos). Très frais, à prendre au premier degré et vos pieds apprécient le morceau.
"Worry": je passerai vite dessus, je ne me rappelle plus du tout de ce morceau, je ne crois pas qu'il m'avait grandement marqué... ET ENFIN on passe aux choses sérieuses puisque le groupe a décidé de finir le set avec LES 3 SINGLES INCONTOURNABLES que sont "Adultery", "One Night in October" et "Dancing Song"
Bon je connaissais les 2 premières par coeur autant dire que j'ai chanté limite à tue tête dessus, d'ailleurs Michael s'est légèrement foutu de moi en me souriant et en rigolant sur les "wooo hooooo" de "Adultery"... Quitte à être ridicule, autant l'être à fond. "One Night in October", ou l'occasion de faire danser en rythme tout votre corps tout en tapant avec joie dans les mains ! Jouissif à souhait ce morceau je vous le dis. ET ils finissent par "Dancing Song" que je ne connaissais pas encore à l'époque mes les 3 premières notes ont eu raison de moi ! Je me suis mise de suite à sautiller comme une folle. Ce morceau est UNIQUE !
Et voilà le concert touche déjà à sa fin ! Je file au merch acheté le cd des démos, je parle quelques secondes avec Matt avant de chercher le reste du groupe pour faire signer tout ça ! Je les remercie tous d'être venus à Paris sachant que ça faisait plus d'un an que je voulais les voir, je félicite Rob pour sa voix si particulière, je hug le frangin et je pars rejoindre mes potes au Truskel
Ah et pendant le set, Rob a eu l'extrême gentillesse de parler en français ! Français quasi impeccable c'était ultra cute :)
Pour finir cette review, je n'attendais qu'une chose: qu'ils repassent vite à Paris ! Et ce sera le cas puisque les 4 petits anglais de Newcastle reviendront en novembre à La Maroquinerie (next review)
